S'il y en a un qui a toujours été étourdi par son rythme effréné, c'est bien moi. Pressé de vivre et de «profiter en vitesse» des nombreux bienfaits de la vie, je suis passé trop souvent à côté. Mes multiples rencontres avec les enfants malades m'ont aidé à freiner ma propre course afin de vibrer au diapason de ces petits êtres qui ont besoin de réconfort. Ne dit-on pas souvent des enfants malades que ce sont des êtres dotés d'une grande sagesse? On dit alors êtres puisqu'ils ont une plus grande conscience d'être et surtout de vivre.